C'est une mesure multicritère du comportement environnemental qui permet de définir, d'évaluer et de comparer l'exercice environnemental de l'organisation, considérant la somme de toutes les entrées de matière et d’énergie, et des sorties de résidus et d’émissions. Son objectif est de réduire l’impact sur l'environnement dérivé des activités de cette organisation, en tenant compte aussi de la chaîne d'approvisionnement.
Elle présente une vision globale de l'impact de l'organisation sur l'environnement. Son calcul constitue le premier pas pour le développement d'améliorations concrètes dans la stratégie de durabilité et de mesures d'efficience
opérationnelle, parce qu'il permet aux entreprises de mesurer leur impact sur l'environnement, d'identifier des objectifs pour le réduire et d'améliorer la gestion environnementale de l'organisation. Il permet en outre d'améliorer la rentabilité de l'affaire en réduisant des coûts dans toute la chaîne de valeur et d'optimiser la chaîne d'approvisionnement en termes de durabilité ;communiquer de manière efficace et transparent leuraction environnementale, ce qui à son tour permettra à l’entreprise d'améliorer son image et d'augmenter sa valeur de marque.Il est applicable à toute entreprise, institution, ONG, etc.
L’empreinte environnementale de l'Organisation peut être calculée à travers un outil appelé unités environnementales (UMAS) basé sur la méthodologie d'analyse du cycle de vie et en suivant les étapes marquées dans les normes internationales de la série ISO 14040. Cette méthodologie quantifie les différentes empreintes qui la composent, y compris l’empreinte carbone (conformément à l'ISO 14067 ou ISO 14064), l’empreinte hydrique (conformément à l'ISO 14046) et l’empreinte de résidus.Elle inclut en outre les empreintes de consommation de ressources, de biodiversité et d'autres indicateurs.
Son calcul commence par la caractérisation de l'aspect environnemental quantifié en accord avec certaines catégories d'impact (consommation de ressources énergétiques, hydriques etc. ;génération de résidus ;impact négatif sur la flore et la faune, entre autres). L'aspect environnemental caractérisé est régularisé à travers son comparaison avec une valeur de référence définie, en traduisant ainsi les impacts sur l'environnement en valeur adimensionnelle (UMAS), indépendamment de leur nature. Au résultat en UMAS, on applique un facteur d'évaluation avec lequel on détermine le poids ou l'importance sociale de chaque catégorie d'impact à tout moment. On obtient ainsi l'impact produit par chaque catégorie d'impact. Les catégories d'impact sont alors ajoutées dans les sous-empreintes correspondantes et la somme de toutes donne comme résultat l’empreinte environnementale de la compagnie.
Il existe plusieurs méthodologies, outils et techniques pour l'analyse environnementale dans le cadre de l'entreprise.Pour l'analyse de l’empreinte environnementale d'organisations, il y a trois documents principaux :
Le Guide de la HAO de l'Union Européenne cherche à augmenter la reproductibilité et la comparabilité ;en harmonisant la méthodologie pour qu'elle puisse s’appliquer de manière consistante. Ce guide propose en outre de réduire le coût pour les entreprises et d’augmenter l'applicabilité pour les PME. Il a pour but aussi de permettre aux entreprises une communication crédible avec les consommateurs, qui réduise la confusion et la méfiance.
Il se base sur beaucoup des concepts et le cadre méthodologique de l'ACV, bien qu'il ne soit pas aligné à cent pour cent à l'ISO 14040 d'ACV de produits et l'ISO 14072 d'ACV d'organisations.
Elle fait référence à la totalité des gaz à effet de serre (GES) émis par l’effet direct ou indirect d’un individu, d’une organisation, d’un événement ou d’un produit/service ;dû principalement à la consommation de combustibles fossiles (consommation énergétique,
transport de marchandises, voyages en avion, etc.). Cela s’exprime entonnes d’équivalent CO2. Cette empreinte mesure la contribution de chacune de ces activités au Changement Climatique. Son calcul est effectué conformément à l'ISO 14067 ou à l’ISO 14064.
Elle quantifie le volume total d'eau consommée et/ou contaminée par unité de temps qui est utilisé pour produire un bien ou un service, le volume qui consomme un individu, une communauté ou une entreprise. Son calcul est effectué conformément à l'ISO 14046.
Elle quantifie la quantité totale de résidus générés pour créer un produit ou un service, enprenant en considération la valorisation des résidus, des recyclages, etc.